Le Parc National de Guadeloupe

Sanctuaire de développement durable...



    Historique

    Les parcs nationaux, sous tutelle du Ministère de l’Environnement, ont pour mission première la protection du patrimoine naturel.

    Le Parc National de la Guadeloupe a été créé en février 1989 ; Il faisait suite au Parc Naturel qui avait vu le jour en 1967.

    D’une superficie totale de plus de 30 000 ha, le 7e parc français s’étend sur 11 communes pour sa zone centrale et 3 pour sa zone périphérique.

    La réserve naturelle du Grand Cul de Sac Marin gérée par le Parc, ne bénéficie pas de la continuité terrestre, ce qui ne facilite pas la protection des espèces qui migrent d’un milieu vers l’autre. Cet ensemble est classé Zone Humide d’Importance Internationale pour la Préservation des Oiseaux Migrateurs ; il est considéré comme zone centrale de la Biosphère de l’Archipel de la Guadeloupe, dans le cadre du programme “Man and Biosphère” de l’U.N.E.S.C.O (1992).



    Les objectifs essentiels du Parc sont :

    D’assurer la diversité biologique et la protection des espèces végétales et animales en présence.

    De mettre ce patrimoine à la disposition du public en créant des aménagements respectant le milieu et en pratiquant une communication avec les usagers, destinée à la prise de conscience du respect de l’environnement. De favoriser dans la zone périphérique des initiatives agricoles, touristiques, culturelles et économiques allant dans le sens de l’intégration à l’environnement et du développement durable.

    Le Parc conduit une réflexion scientifique approfondie portant sur la faune et la flore, les climats et leur action sur les écosystèmes.

    L’altitude varie de 210 à 1467 m (La Soufrière) et les maisons du Parc (Maisons de la forêt, du volcan et du bois), proposent des expositions. 300 Km de circuits pédestres balisés permettent aux randonneurs de se plonger au cœur de cette région privilégiée, le plus souvent montagneuse, accidentée et creusée de rivières aux sauts d’eau et cascades enchâssés dans des écrins végétaux luxuriants. 300 espèces d’arbres, 100 d’orchidées et plus de 280 de fougères... un rêve de verdure !

    Pendant longtemps, le racoon, ce raton laveur (rina en créole ) originaire du continent américain, en fut la mascotte.

    Ce mammifère aux activités nocturnes semble nuire au milieu. Carnivore et herbivore, son goût immodéré pour déguster poissons, œufs, crabes, ouassous et fruits font s’interroger sur les conséquences de cet appétit ! Le Parc lui a substitué comme emblème, le pic noir de la Guadeloupe, seul pic endémique des Petites Antilles, industrieux et obstiné ; il évolue sur un territoire de 2 à 3 Ha.